Exposition « Un doux vent d’art 3 »
C’est la dernière des trois expositions du cycle estival d’AIDA Galerie. Six artistes y sont présentés, avec des peintures, des monotypes, des assemblages et des sculptures. On y verra du cartoon, des surprises, des oiseaux rares, des paysages frémissants, des fruits de la mer et des lumières de Bretagne.
L’exposition d’AIDA Galerie
Daniel Jung (peinture et sculpture)
Il nous rapporte des paysages de Bretagne, réalisés à l’acrylique : bords de mer, ports de pêche, villages bretons et ciels brouillés. Ses peintures cherchent à transcrire, dans une écriture fluide, nerveuse et colorée, l’impression d’harmonie et le sentiment de permanence qu’ils dégagent, y compris lorsque la météo se montre changeante ou capricieuse et qu’elle joue toute la gamme de ses jeux de lumières. Pour accompagner ses paysages bretons il a également apporté pour cette exposition quelques-unes de ses sculptures.
Nicole Kopp (sculpture)
Travaillant et modelant la terre, elle s’empare de sujets variés : cathédrales, figures humaines et animales, thématiques proches du végétal et des arbres, avec pour dénominateur commun la réalisation de volumes généralement très stylisés, aux formes simples et épurées, parfois aux limites de l’abstraction.
Elle a apporté pour cette exposition des pièces d’inspiration marine, pour certaines colorées, évoquant coquillages, crustacés et poissons, aux formes à la fois organiques et épurées. Les unes semblent rapportées du fond des océans, les autres ramassées parmi les galets et cailloux de la plage après avoir été longuement repolies par la mer…
Lili Tarentule (peinture et monotype)
A l’aide de bouts de tissus, de papiers déchirés, froissés et collés retravaillés à l’encre, elle réalise, en superposant peu à peu des couches successives de matière, des paysages imaginaires et oniriques et des formes épurées évoquant des présences animales. Chaque couche posée appelle la suivante, cette succession permettant d’établir peu à peu des lignes de construction et de faire surgir le frémissement de la vie. Car le vivant est au coeur de ce qu’elle cherche à capter au fil de ce travail patient. Mais c’est du vivant en tant qu’ irréductible altérité, étrange et singulière, qu’il est ici question. C’est pourquoi il ne s’agit pas de figuration ou de représentation, mais plutôt de suggestion et d’évocation… ainsi que de poésie, de lumières et de vibrations.
Pinto (sculpture)
C’est à partir de matériaux de récupération qu’il élabore son répertoire visuel :
métal, bois, pierre, objets manufacturés, toujours assemblés avec beaucoup d’à propos. De cet assemblage jaillit l’étincelle de vie que cette matière semble d’emblée déjà contenir en elle lorsqu’elle est collectée. Il présente notamment, pour ses expositions fréquentes dans notre galerie, tout un bestiaire de figures animales diverses, terrestres ou marines, avec toutefois une certaine prédilection pour les oiseaux.
Alain Tardy (peinture)
Parti de la peinture figurative, il en est venu à représenter des façades
méditerranéennes décolorées et délavées par le soleil et par la pluie. Les traces de pigments défraichis, les camaïeux de couleurs chaudes et délavées savamment composés par le hasard et par le temps ont laissés dans son imaginaire une marque durable.
C’est cette inspiration qui lui a ouvert les voies de l’expression non figurative, autrement dit, de l’art abstrait. En plus du goût pour certaines textures et couleurs, il y a gagné le privilège de pouvoir composer avec le hasard de l’expérimentation et des surprises inattendues qui en sont les fruits. Car chaque tableau est désormais une aventure.
Alexandre Van Buuren (peinture)
Science-fiction, fantastique, bande dessinée, cartoon, c’est dans ce mélange de genres qu’il puise son répertoire imaginaire pour composer des décors urbains à la fois improbables et futuristes, mais qui comprennent souvent en revanche un je ne sais quoi de strasbourgeois qui les rend vaguement familiers. Ils servent de toiles de fond à des scènes généralement urbaines, souvent nocturnes, très imaginatives et diverses, mettant en jeu des personnages multiples, des animaux personnifiés, des moyens de déplacement volants ou non. Les scènes sont animées et bigarrées .Et elles sont parcourues d’une verve toute narrative, styleBD, qui leur donne leur caractère très vivant.
AIDA Galerie
Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres.
Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités.
AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions.
L’AIDA
L’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) est la plus ancienne association d’artistes d’Alsace en exercice. Ses origines remontent aux années 1900.
Elle compte aujourd’hui une centaine de membres, tous artistes des arts visuels, vivant et travaillant en Alsace ou en lien avec cette région. Les ateliers des artistes de l’association sont répartis dans toute l’Alsace, si bien qu’on peut dire que l’AIDA est un animateur de la vie culturelle régionale.
Tous les courants ont droit de cité. La grande diversité des modes d’expression constitue d’ailleurs l’une des positions revendiquées de l’association. Elle peut amener les écritures les plus contemporaines et les démarches les plus inclassables à se confronter avec des formes d’expressions plus traditionnelles. Seule exigence de sélection des membres : la qualité artistique des travaux et le professionnalisme des artistes.
aida.galerie.strasbourg@gmail.com
Lieu : galerie Aida
Adresse : Rue Grand Rue
Ville : Strasbourg
Quartier : Centre ville
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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